...le monde.

J'azi toujours fui le monde, tout en voulant y être méler. Voilà peut être pourquoi j'aime tant Paris, pourquoi je me sens à ma place dans ses rues remplies de gens de tous horizons qui se mélangent sans se connaitre. Une façon d'être entourée en étant seule.

Comme si je m'éloignais moi même des gens. Je ne suis pas douée pour les relations humaines. Sauf avec les enfants. Mais avec les adultes, avec les gens comme moi je n'y arrive pas. Irrémédiablement je fuis dès qu'on l'approche de trop près. j'ai peur du contact. Bastien, aussi proches qu'on puisse être, ne m'a jamais prise dans ses bras. Je ne le lui ai jamais permis. J'ai toujours conservé cette distance. J'ai un reflexe instinctif dès que les gens me témoignent un peu d'affection, je recule. J'ai peur. Ca ne servirai à rien de chercher des raisons, c'est comme ça, et ça me rend folle.

Je ne suis pas démonstrative, quand je me laisse à l'être je me sens aussitôt mal, j'ai l'impression d'être mise à nue. Je comprend ce que Max voulait dire quand il me disait qu'une fois s'être confier à moi, il se sentait nu. Comme s'il m'avait donné le moyen de lui faire du mal parce que je savais. Il ne pouvait pas s'ouvrir à moi et j'en étais moi même bien incapable.

J'ai laisser passer beaucoup de choses à ce jeu là, beaucoup de gens que j'aimais. Mais je n'y peux rien, je ne change pas. Je suis maladroite à chaque fois... Je n'ose pas, je ne surmonte pas. Il y a un monde entre la moi avec les enfants qui est très ouverte, qui n'a pas peur de parler fort, de faire le clown avec eux et la moi de tout les jours qui reste en retrait sur ses sentiments.

Je vis très bien comme ça, je suis en accord avec moi même mais je me rends compte que parfois les autres ne peuvent pas comprendre ce qui se passe dans ma tête si je ne leur explique pas. Et ces explications, elles me restent en travers de la gorge...